1998

Gorom Gorom - Burkina Faso - Octobre 1998. Avec Alphonse, notre chauffeur, nous décidons de nous enfoncer un peu dans le désert, quelques dizaines de kilomètres au nord de Gorom. Ici, les frontières s'effacent, on ne sait plus si on est au Faso ou au Mali, qu'importe, on est dans le Sahel. Au détour d'une dune, surgis de nulle part, nous voici nez à nez avec un groupe de Peuls. Essentiellement des femmes et des enfants, peut-être en route pour le grand marché. Lors de ce voyage, j'avais emporté avec moi un polaroïd, pour offrir des images à ceux qui voulaient bien poser pour moi. Une séance de portraits s'improvise alors, chacun posant dans ce décor immense. Et à tous, je donnais un portrait instantané. Succès garanti, il y avait la queue pour se faire immortaliser. Quant aux gamins, ils se disputaient les cartouches vides de pellicule, comme s'il s'agissait du plus précieux des trésors.

Gorom Gorom - Burkina Faso - Octobre 1998. Avec Alphonse, notre chauffeur, nous décidons de nous enfoncer un peu dans le désert, quelques dizaines de kilomètres au nord de Gorom. Ici, les frontières s'effacent, on ne sait plus si on est au Faso ou au Mali, qu'importe, on est dans le Sahel. Au détour d'une dune, surgis de nulle part, nous voici nez à nez avec un groupe de Peuls. Essentiellement des femmes et des enfants, peut-être en route pour le grand marché. Lors de ce voyage, j'avais emporté avec moi un polaroïd, pour offrir des images à ceux qui voulaient bien poser pour moi. Une séance de portraits s'improvise alors, chacun posant dans ce décor immense. Et à tous, je donnais un portrait instantané. Succès garanti, il y avait la queue pour se faire immortaliser. Quant aux gamins, ils se disputaient les cartouches vides de pellicule, comme s'il s'agissait du plus précieux des trésors.