1993

Bateaux de nuit – Polynésie Française, Raiatea, Bora Bora – Mai 1993 Une pause dans ma série d'images et d'histoires sur la Grèce. Mais on continue quand même avec des histoires de bateaux, pour faire le lien … Il y a 24 ans presque jour pour jour, nous sillonnions les Iles sous le Vent à bord de « goélettes » comme celles-ci. En fait, des vieux cargos mixtes qui cabotaient d'île en île, transportant le copra, les marchandises de première nécessité, et aussi quelques voyageurs. Le confort était rustique, je me souviens d'avoir passé une nuit de tempête entre Tahiti et Raiatea, coincé dans une couchette rouillée, les cafards dansant la danse du ventre bercés par la houle. Certes, c'était toujours mieux que de voyager dans la cale, comme de nombreux Tahitiens le faisaient, obligés de se protéger du mauvais temps. D'habitude, ils préféraient passer la traversée assis à même le pont. Cet inconfort relatif était heureusement récompensé, quant on arrivait au port au petit matin, et que la « roulotte » sur le quai nous attendait avec un café chaud ...

Bateaux de nuit – Polynésie Française, Raiatea, Bora Bora – Mai 1993

Une pause dans ma série d'images et d'histoires sur la Grèce. Mais on continue quand même avec des histoires de bateaux, pour faire le lien … Il y a 24 ans presque jour pour jour, nous sillonnions les Iles sous le Vent à bord de « goélettes » comme celles-ci. En fait, des vieux cargos mixtes qui cabotaient d'île en île, transportant le copra, les marchandises de première nécessité, et aussi quelques voyageurs. Le confort était rustique, je me souviens d'avoir passé une nuit de tempête entre Tahiti et Raiatea, coincé dans une couchette rouillée, les cafards dansant la danse du ventre bercés par la houle. Certes, c'était toujours mieux que de voyager dans la cale, comme de nombreux Tahitiens le faisaient, obligés de se protéger du mauvais temps. D'habitude, ils préféraient  passer la traversée assis à même le pont. Cet inconfort relatif était heureusement récompensé, quant on arrivait au port au petit matin, et que la « roulotte » sur le quai nous attendait avec un café chaud ...